Accéder à mon Extranet

téléchargement (3)

ParuVendu.fr rejoint le Groupe Arche : analyse du rachat et de l’offre Convergence

Table des matières

Le 1er octobre 2025 marque un tournant majeur sur le marché des portails immobiliers français. Le Groupe Arche officialise l’acquisition de 100% du capital de ParuVendu.fr et lance Convergence, une offre qui promet de bouleverser l’économie de la diffusion immobilière. Cette opération s’inscrit dans un contexte de crise sans précédent pour les agences, avec 1 232 défaillances recensées en 2024 selon le Groupe BPCE.

Que représente le rachat de ParuVendu.fr par le Groupe Arche ?

Le mardi 30 septembre 2025, le Groupe Arche a conclu l’acquisition intégrale de ParuVendu.fr. Cette transaction, dont le montant n’a pas été communiqué, place désormais l’acteur historique des petites annonces sous le contrôle du premier groupe français de l’immobilier.

ParuVendu.fr conserve une position solide sur le marché avec 3 millions de visiteurs uniques mensuels et 450 000 annonces immobilières en ligne. Le portail occupe la 3ème place en notoriété globale des marques immobilières selon l’étude YouGov de mai 2025. Laurent Radix, qui préside ParuVendu.fr depuis janvier 2012, a piloté le redressement du site après son acquisition pour 1,8 million d’euros suite à la liquidation judiciaire de la Comareg en novembre 2011.

Le Groupe Arche contrôle désormais un écosystème complet : quatre réseaux de franchise (Laforêt, Guy Hoquet, Century 21 France avec 904 agences, Nestenn), le portail Bien’ici dont il détient 78% du capital depuis octobre 2024, et maintenant ParuVendu.fr. Avec un chiffre d’affaires de 1,45 milliard d’euros en 2024 et 23 500 collaborateurs, le groupe fondé par Philippe Briand en 1990 réalise 110 000 transactions annuelles et détient 10% de parts de marché dans l’immobilier ancien français.

Pourquoi Laurent Radix a-t-il cédé ParuVendu.fr ?

« Le marché de la diffusion immobilière est devenu compliqué. Il est dominé par les deux gros diffuseurs, SeLoger et Leboncoin, qui, parce qu’ils augmentent leurs abonnements, assèchent les budgets des agents immobiliers destinés à diffuser leurs annonces sur les autres portails », explique Laurent Radix à Immo Matin le 1er octobre 2025.

Le président de ParuVendu.fr identifie un risque systémique pour le secteur. Il interroge : « Où va le marché de la diffusion immobilière ? Va-t-il basculer vers un modèle similaire à celui que connaît le secteur de l’hôtellerie où un mastodonte domine, en l’occurrence Booking, et dont ne peuvent pas se passer aujourd’hui les établissements hôteliers pour être visibles ? »

Cette réflexion stratégique, menée avec Philippe Briand, président du Groupe Arche, a conduit à la création de l’offre Convergence. L’objectif : constituer un contre-pouvoir face au duopole qui contrôle environ 75 à 80% du marché selon les analyses sectorielles. LeBonCoin affiche 110,91 millions de visites mensuelles selon Semrush en août 2025, tandis que SeLoger enregistre 17,75 millions de visites pour la même période.

Que propose l’offre Convergence aux agences immobilières ?

Convergence permet aux professionnels de publier simultanément leurs annonces sur deux portails : Bien’ici, classé 2ème portail immobilier français, et ParuVendu.fr. Cette offre regroupe près de 1,3 million d’annonces (850 000 pour Bien’ici + 450 000 pour ParuVendu.fr).

Le tarif annoncé : 499 euros par mois pour 100 annonces diffusées sur les deux plateformes. « C’est 4 à 5 fois moins cher que les deux autres offres alternatives disponibles sur le marché », affirme Laurent Radix. À titre de comparaison, SeLoger facture entre 500 et 600 euros par mois pour seulement 10 annonces sur un portail unique, selon les données du secteur collectées en 2024-2025.

Le positionnement tarifaire se révèle disruptif : Bien’ici seul propose un abonnement Liberté à 70 euros mensuels (diffusion illimitée) ou Premium à 150 euros. Convergence offre donc une couverture étendue avec un volume substantiel d’annonces pour un tarif qui s’inscrit entre ces deux formules tout en couvrant deux portails distincts.

Comment le marché des portails immobiliers s’est-il concentré ?

L’analyse du classement Médiamétrie de novembre 2019 révèle la hiérarchie établie : LeBonCoin immobilier capte 11,99 millions de visiteurs uniques, SeLoger 5,74 millions, Bien’ici 3,47 millions et Logic-Immo 3,13 millions. Ces chiffres, bien qu’anciens, établissent un ordre de grandeur qui demeure pertinent.

Le processus de consolidation s’est accéléré ces dernières années. En février 2018, SeLoger acquiert Logic-Immo pour 105 millions d’euros auprès de Concept Multimédia. Axel Springer, propriétaire de SeLoger depuis 2011 (acquisition pour 566 millions d’euros), renforce ainsi sa position dominante. Le groupe allemand complète son dispositif en octobre 2019 avec le rachat de MeilleursAgents pour 200 millions d’euros.

Du côté de LeBonCoin, Schibsted puis Adevinta consolident également leur position. En novembre 2017, le groupe rachète AVendreALouer pour 19,8 millions d’euros. En mai 2024, un consortium réunissant Blackstone et Permira acquiert Adevinta (incluant LeBonCoin) pour 12,1 milliards d’euros, confirmant la valeur stratégique de ce secteur.

Le Groupe Arche mène sa propre stratégie d’acquisitions depuis 2017 : Laforêt (30 à 40 millions d’euros), Guy Hoquet en 2019, Century 21 France en mai 2021 (environ 80 millions d’euros), Nestenn en mars 2022. En octobre 2024, Arche rachète 50% des parts de Nexity dans Bien’ici, portant sa participation à 78% du capital. L’acquisition de ParuVendu.fr en septembre 2025 complète cet écosystème.

Quelles performances affiche Bien’ici en 2024-2025 ?

Bien’ici enregistre 200 millions de visites sur l’ensemble de 2024 selon les communiqués du portail. Le mois de mars 2025 établit un record avec 19,3 millions de visites, soit une progression de 17% par rapport au premier trimestre 2024 d’après le baromètre Stat’ici. Cette dynamique confirme la trajectoire de croissance du portail lancé le 7 décembre 2015.

Le modèle économique repose sur 15 000 agences clientes, dont 13 000 actives qui publient régulièrement, selon les données 2024-2025 du portail. Le chiffre d’affaires atteint 44 millions d’euros en 2023 avec un EBITDA de 2,3 millions d’euros, marquant le premier exercice profitable depuis la création. L’effectif se compose de 180 collaborateurs.

La proposition de valeur s’articule autour d’une cartographie 3D propriétaire unique, développée avec F4Maps. Cette technologie offre un jumeau numérique du territoire français complet modélisé en 3D, avec des fonctionnalités distinctives : recherche par temps de trajet (10/20/30 minutes en voiture, transport, vélo, à pied), recherche par dessin de périmètre personnalisé, simulateur d’ensoleillement. Les annonces géolocalisées génèrent 2,5 fois plus de vues et 3 fois plus de contacts que les annonces non géolocalisées, selon les statistiques du portail.

Le positionnement « 100% professionnel » (aucune annonce de particuliers) et l’absence de publicité pour les utilisateurs finaux différencient Bien’ici sur un marché où LeBonCoin accueille majoritairement des particuliers (80% du contenu posté) tandis que 90% de son chiffre d’affaires provient des professionnels.

Quel contexte de crise frappe les agences immobilières françaises ?

L’année 2024 restera dans les annales comme l’une des plus difficiles pour le secteur. Le Groupe BPCE recense 1 232 défaillances d’agences immobilières, soit une augmentation de 225% par rapport à 2023. « Le bâtiment et l’immobilier sont désormais en sur-défaut. La situation est particulièrement inquiétante dans les agences immobilières et la promotion immobilière », indique l’étude publiée le 8 janvier 2025.

La chute de l’activité explique cette hécatombe. Les transactions dans l’ancien reculent de 17% en 2024 pour atteindre environ 780 000 ventes, après une baisse de 22% en 2023. Ces chiffres contrastent violemment avec l’année record de 2021 qui avait enregistré 1 200 000 transactions selon les données Insee et notaires.

L’externalisation de la gestion locative émerge comme l’une des solutions pour les agences qui cherchent à diversifier leurs revenus et réduire leurs coûts fixes. La mono-activité constitue un facteur de fragilité majeur : 50% des agences défaillantes étaient mono-activité selon la FNAIM en 2025.

Alain Tourdjman, directeur études et prospective chez BPCE, tempère les perspectives : « Il est très difficile d’envisager une amélioration nette de la situation avant 2026 ». Le groupe bancaire anticipe 68 000 défaillances d’entreprises tous secteurs confondus en 2025, menaçant 240 000 emplois. Pour l’immobilier, le secteur devrait rester « sous tension » avec des variations importantes chaque trimestre.

Une lueur d’espoir apparaît néanmoins dans les données trimestrielles. Le nombre de défaillances d’agences passe de 389 au premier trimestre 2024 à 297 au deuxième, puis 224 au troisième, selon les chiffres du Journal de l’Agence d’octobre 2024. Cette inflexion suggère que le pic pourrait être dépassé.

Comment les coûts de diffusion ont-ils évolué ?

« Depuis plusieurs années, les plateformes historiques ont vu leurs tarifs d’abonnement et de publication exploser, impactant la rentabilité des agents immobiliers », souligne Laurent Radix dans le communiqué du 1er octobre 2025. Cette observation rejoint les alertes répétées de la FNAIM sur « la hausse régulière et massive des tarifs des autres portails d’annonces immobilières » en 2024.

La diffusion constitue désormais le 2ème poste de dépenses des agences selon l’étude Getkey/Skeepr. Le coût moyen par annonce oscille entre 40 et 150 euros selon les portails et les zones géographiques. Pour une agence moyenne gérant 30 à 50 biens, le budget mensuel de diffusion s’échelonne de 1 500 à 3 000 euros, soit environ 10 à 15% des coûts fixes selon les analyses sectorielles.

Bien’ici affiche une stabilité tarifaire remarquable depuis son lancement en 2015 : l’offre Liberté demeure à 70 euros mensuels et l’offre Premium à 150 euros depuis 2016, d’après les archives de solutionspro.bienici.com. Cette constance contraste avec la perception générale d’augmentation continue sur le marché.

Les tarifs SeLoger se situent entre 500 et 600 euros HT par mois pour environ 10 annonces selon les estimations 2024-2025 du secteur, avec des variations géographiques. LeBonCoin pratique une tarification non publique, négociée individuellement avec ses clients professionnels.

PortailTarif mensuel estiméNombre d’annoncesRemarques
Convergence499€ HT100 sur 2 portailsLancement octobre 2025
SeLoger500-600€ HT~10 annoncesVariable selon régions
LeBonCoin500€+ (variable)VariableTarifs négociés
Bien’ici Liberté70€ HTIllimitéStable depuis 2016
Bien’ici Premium150€ HTIllimité + servicesStable depuis 2016

Quels acteurs détiennent réellement le marché ?

Les données de trafic dessinent un paysage concentré. LeBonCoin domine avec 110,91 millions de visites mensuelles selon Semrush en août 2025, soit environ 40 à 45% du marché en visiteurs uniques selon les estimations sectorielles. SeLoger et Logic-Immo combinés représentent 30 à 35% du marché, Bien’ici capte 15 à 20% (en croissance de 20% début 2025 vs 2024), les autres acteurs se partagent 10 à 15%.

Le duopole LeBonCoin/SeLoger contrôle donc 75 à 80% du marché. Cette concentration soulève des questions de dépendance pour les professionnels. « Le marché est dominé par les deux gros diffuseurs, SeLoger et Leboncoin, qui, parce qu’ils augmentent leurs abonnements, assèchent les budgets des agents immobiliers », martèle Laurent Radix.

La propriété de ces acteurs révèle une financiarisation croissante du secteur. Axel Springer (SeLoger, Logic-Immo, MeilleursAgents) est en cours de cession à KKR et CPP pour 13,5 milliards d’euros depuis septembre 2024, avec un closing prévu au deuxième trimestre 2025. Adevinta (LeBonCoin) appartient désormais au consortium Blackstone/Permira depuis mai 2024 (acquisition pour 12,1 milliards d’euros).

Face à ces géants internationaux, le Groupe Arche incarne une alternative française. Philippe Briand détient « la quasi-totalité du capital » selon Capital Magazine 2021, sans fonds d’investissement extérieurs. Cette indépendance capitalistique confère une marge de manœuvre stratégique différente, orientée vers la construction d’un écosystème intégré au service des professionnels français.

Quelle stratégie poursuit réellement le Groupe Arche ?

L’acquisition de ParuVendu.fr s’inscrit dans une logique de développement amorcée il y a trente ans. Philippe Briand, ancien Secrétaire d’État et Maire de Saint-Cyr-sur-Loire depuis 1989, a débuté dans l’immobilier en 1991 après l’achat d’une première agence à Tours. Le groupe familial s’est construit méthodiquement par acquisitions successives.

La stratégie repose sur trois piliers. Premièrement, le contrôle de la distribution via quatre réseaux de franchise totalisant environ 2 400 agences. Deuxièmement, la maîtrise de la diffusion avec Bien’ici (78% du capital) et désormais ParuVendu.fr (100%). Troisièmement, l’intégration de services complémentaires : Saint-Pierre Assurances, API Financement (courtage en crédits), SNEXI (diagnostics immobiliers), Cousin Hub (conciergerie et déménagement).

L’offre Convergence cristallise cette vision intégrative. En regroupant 1,3 million d’annonces sur deux portails pour 499 euros mensuels, le groupe propose une alternative économique qui pourrait séduire les agences sous pression. « Avec Convergence, les agents immobiliers disposent d’une alternative de diffusion forte. À tel point que le rapport de force va s’inverser sur le marché de la diffusion », affirme Laurent Radix.

Le maintien de deux marques distinctes évite la cannibalisation tout en créant des synergies. ParuVendu.fr conserve son positionnement historique de petite annonce généraliste avec un ancrage territorial fort, tandis que Bien’ici capitalise sur sa technologie cartographique 3D et son image de portail 100% professionnel.

Frédéric Chaminade, Directeur Général nommé en mai 2021, et Fabrice Guillet, co-Directeur Général depuis juin 2014, pilotent cette expansion. Le chiffre d’affaires de 1,45 milliard d’euros en 2024 positionne Arche comme « leader européen de la transaction immobilière » selon le site institutionnel du groupe.

Quels risques et opportunités présente cette consolidation ?

L’offre Convergence doit prouver sa viabilité économique. Proposer 499 euros pour 100 annonces sur deux portails, soit « 4 à 5 fois moins cher » que les concurrents selon Laurent Radix, soulève la question de la soutenabilité du modèle. Les marges opérationnelles devront compenser par le volume et l’efficacité des process.

La gouvernance de Bien’ici révèle une certaine instabilité. Janvier 2025 marque les démissions simultanées de Cyril Janin (DG) et Christophe Auger (Président), remplacés par David Benbassat au poste de Président, selon L’Informé. Ces changements répétés (Jean-François Buet, Jean-Marc Torrollion, puis ce duo éphémère) interrogent sur la cohérence stratégique à long terme.

Le maintien de 15 000 agences clientes chez Bien’ici, avec 13 000 actives et un taux de croissance de 27,2% sur quatre ans selon Joreca, témoigne néanmoins d’une adhésion réelle des professionnels. La première année profitable en 2023 (résultat net de 2,8 millions d’euros) valide le modèle économique après huit années d’investissements.

Pour les agences, Convergence représente une opportunité tangible de réduction des coûts. Une agence diffusant 50 annonces sur deux portails concurrents payait potentiellement plus de 1 000 euros mensuels. Convergence divise cette facture par deux pour un volume doublé (100 annonces). L’économie peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros annuels pour les structures actives.

Le risque de dépendance se déplace cependant. Les agences qui concentreraient leur diffusion sur Convergence s’exposeraient à un nouveau rapport de force avec le Groupe Arche. La diversification des canaux reste une précaution stratégique, même si le coût peut sembler plus élevé à court terme.

Comment le marché immobilier évolue-t-il en 2025 ?

Les signaux de reprise se multiplient depuis septembre 2024. Bien’ici enregistre des audiences proches de 17 millions de visites mensuelles sur les quatre derniers mois de 2024, contre environ 15 millions les mois précédents, selon Régis Sébille, responsable des analyses chez Bien’ici. Mars 2025 établit un record avec 19,3 millions de visites (+17% vs T1 2024).

La demande progresse de 13,9% sur les annonces au premier trimestre 2025, avec une évolution presque quatre fois plus forte pour les appartements (+23%) que pour les maisons (+6%), d’après le baromètre Stat’ici publié en avril 2025. L’offre de biens à vendre recule de 2,7%, signalant que les stocks des agents commencent à se déstocker.

Les prix au mètre carré baissent de 1,9% sur le premier trimestre 2025 par rapport à 2024, avec une baisse plus marquée sur les maisons (-1,1%) selon Bien’ici. L’indice des prix de l’immobilier (IPI) publié par SeLoger affiche néanmoins une progression de 0,8% sur un an en moyenne nationale en septembre 2024, illustrant des évolutions contrastées selon les sources et les périodes.

Thomas Lefebvre, vice-président data de SeLoger et Meilleurs Agents, anticipe 925 000 transactions en 2025, soit une hausse de 8,2% par rapport aux 780 000 ventes estimées pour 2024. Les taux de crédit se stabilisent entre 3,25 et 3,5% sur vingt ans, loin des 4,5% de fin 2023, facilitant le retour des primo-accédants qui représentent 50% des prêts selon l’Observatoire Crédit Logement.

La durée de diffusion des annonces augmente de 3 jours au premier trimestre 2025 par rapport à 2024 chez Bien’ici, mais baisse de 7 jours entre fin 2024 et début 2025, témoignant d’une accélération récente. Le taux de négociation atteint 86% des ventes contre 61% en 2022 selon LaForêt en avril 2025, confirmant le pouvoir de négociation accru des acquéreurs.

Que retenir de cette recomposition du marché ?

Le rachat de ParuVendu.fr par le Groupe Arche et le lancement de Convergence marquent une étape décisive dans la structuration du marché des portails immobiliers français. Face à un duopole LeBonCoin/SeLoger qui contrôle 75 à 80% du marché, l’initiative constitue une tentative de rééquilibrage en faveur des professionnels.

Le positionnement tarifaire de Convergence (499 euros pour 100 annonces sur deux portails) se révèle disruptif par rapport aux offres existantes. Si le modèle économique s’avère soutenable, l’impact sur les marges des agences pourrait s’avérer substantiel dans un contexte de crise sans précédent (1 232 défaillances en 2024, +225% vs 2023).

La consolidation du secteur s’accélère avec des acteurs financiers internationaux (KKR, Blackstone, Permira) qui rachètent SeLoger et LeBonCoin pour des montants dépassant 10 milliards d’euros chacun. Le Groupe Arche incarne une alternative française indépendante, détenue par Philippe Briand sans fonds d’investissement extérieurs.

Les prochains mois révèleront l’adhésion réelle des professionnels à l’offre Convergence et la capacité du groupe à maintenir cet équilibre entre agressivité tarifaire et rentabilité opérationnelle. Le marché immobilier, qui commence à montrer des signes de reprise en 2025 après deux années difficiles, offrira le terrain d’épreuve de cette nouvelle configuration.


Sources : Immo Matin, Journal de l’Agence, Groupe BPCE, L’Informé, Stat’ici, Médiamétrie, Semrush, FNAIM – Octobre 2025

Partager l'article :

Cet article a été rédigé par :